Présentation
Comment faire en sorte que la (ou une) révolution advienne, dans l’énergie de l’émeute et d’un changement radical de société ? Comment faire en sorte que la (ou les) révolution(s) ne soient pas juste un souvenir, un « lieu de mémoire », relégué au passé et sans place dans le présent ou l’avenir ? Judith Davis avec son film Tout ce qu’il me reste de la révolution (2018) et Leslie Kaplan dans différents ouvrages (Mathias et la Révolution, 2017 ; Mai 68, le chaos peut être un chantier, 2018) mettent en avant des personnages et des dispositifs pour penser, écrire et filmer la révolution, pour que celle-ci reste un mouvement.
Horaires / lieux
Biographies
Leslie Kaplan est autrice de récits (L’Excès-l’usine, Le Psychanalyste…), de pièces de théâtre (Toute ma vie j’ai été une femme, Louise, elle est folle) et d’ouvrages inclassables (Un fou, Désordre…), qui tous visent à interroger la possibilité de la parole, du dialogue, du « saut hors de la rangée des assassins » (Kafka) afin de maintenir chez ses lecteurs et lectrices une puissance (critique) d’étonnement.
Judith Davis est actrice, réalisatrice et cofondatrice du collectif théâtral L’avantage du doute au sein duquel elle écrit, met en scène et joue. La manière d’être en collectif est sa principale source d’inspiration, lui permettant d’explorer la façon dont l’intime et le politique sont liés dans la vie de ses personnages ou rôles.
Gabrielle de Tournemire est agrégée de Lettres modernes et rédige actuellement une thèse de doctorat à l’université de Poitiers sur l’écriture au « nous » dans la littérature contemporaine (en particulier chez Bernard Noël, Nathalie Quintane, Antoinette Rychner…).