Présentation
Un couple – le même que dans Le début de l’A. – clôture son histoire d’amour, après des années de vie commune et trois jeunes enfants. Elle, c’est Audrey. Lui, Stanislas. Il débute la conversation. Elle écoute, attentive, et lui répond par un second monologue. Le fleuve ininterrompu des mots, les questions-réponses qu’on enchaîne, la respiration bloquée, dans une sorte de marathon entre peur et libération : c’est au cœur de ce moment douloureux, que nous installe l’auteur Pascal Rambert. Dans la brutalité d’un verbe omniprésent, dans l’incroyable rigueur d’une écriture percutante se déroule un combat sans merci. Il y a le masculin et le féminin. Il y a deux regards, deux silences, deux paroles pour dire la violence d’un amour qui meurt. Une scène de rupture dévastatrice, poignante, intense, bouleversante jusqu’à la dernière réplique. Lors de la présentation au festival d’Avignon en 2011, les spectateurs étaient debout. Saisis.
Pascal Rambert a reçu le Grand Prix de la littérature dramatique 2012 pour Clôture de l’amour (Les Solitaires Intempestifs).
« Leur interprétation et l’intensité émotionnelle qu’elle fait naître sont, comme leur partition, inoubliables. »
Le Journal du dimanche
Horaires / lieux
Distribution
Texte, conception, réalisation Pascal Rambert
Avec Audrey Bonnet et Stanislas Nordey
Scénographie Daniel Jeanneteau
Parures La Bourette
Musique Arrangement d’Alexandre Meyer
Lumières Pascal Rambert et Jean-François Besnard
Assistant à la mise en scène Thomas Bouvet
Production Théâtre de Gennevilliers Centre Dramatique National de Création Contemporaine
Coproduction Festival d’Avignon / Théâtre du Nord – Lille
Avec le soutien du Conseil Régional d’Île-de-France, de la ville de Gennevilliers, et des services culturel et des séjours éducatifs de la ville de Gennevilliers