Présentation
Claudine Simon donne volontiers des clés pour mieux comprendre sa démarche. La première est essentielle : les instruments étaient d’abord des jouets pour cette pianiste touche-à-tout. La deuxième est l’élément déclencheur : un temps concertiste, elle remet en question sa formation. Franz Liszt (1811-1885) accompagne cette métamorphose qui passe par la déconstruction méthodique et sonore de l’instrument. « À travers ce projet, nous construisons une analogie entre le corps humain et le corps piano. » Claudine Simon, en collaboration avec le plasticien Rudy Decelière, redéfinit l’espace scénique dévolu au récital : elle joue la musique d’un piano en pièces détachées, flottant dans les airs. Une performance qui conduit à une mise à nu spectaculaire de l’instrument.