Contes chinois

Ces contes chinois sont l’occasion de faire découvrir trois chefs-d’oeuvre de l’animation chinoise :
L’épouvantail narre les déboires d’un brave éleveur de poissons qui essaie de se protéger de deux oiseaux effrontés et gloutons en construisant un épouvantail.
La bouffonnerie rebondit avec Les singes qui veulent attraper la lune quand, grimpant les uns sur les autres, ils se lancent à l’assaut de l’astre lunaire.
Les tétards à la recherche de leur maman :Au fond d’un paisible étang viennent de naître des dizaines de petits têtards qui partent à la recherche de leur mère-grenouille. Chemin faisant, ils rencontrent successivement des poussins, des crevettes, des poissons d’or, un crabe, des tortues et même un poisson-chat un peu bougon. Au fur et à mesure, ils dressent enfin le portrait robot de leur maman : « Elle a de grands yeux, un ventre blanc et quatre pattes »…Mais eux constatent qu’ils ne se reconnaissent pas dans cette description. Et pourtant « les enfants ressemblent à leurs parents » leur répète-t-on ! « Tel père, tel fils » (en chinois : « You qifu biyou qizi »).

Trois points essentiels caractérisent ces films : l’absence de dialogues, l’immersion dans la tradition artistique la plus large (peinture, littérature, musique) et une propension constante à l’édification morale, dans la meilleure acception du terme.