Présentation
Une porte qui s’ouvre. Une ombre. Une silhouette. Un corps. Des talons aiguille. Une longue chevelure. Une flânerie. En pas circulaires qui se rétrécissent, se rétrécissent, jusqu’à tourner en rond. Cercle vicieux. Emprisonnement. Étouffement. Liberté opprimée. Liberté d’être qui n’est plus. Alors on essaie de faire semblant. On se résilie. On essaie de se fondre dans la société, d’extorquer au regard de l’autre ce qui fait notre différence, notre individualité. On essaie. On se sent à un moment forcé de le faire, de le paraître, de ne plus être. Alexandre Paulikevitch enlève ses talons aiguille. Mais la stature reste la même. L’entité est plus forte que toute apparence.