Présentation
Il nous faut passer par tant d’afflictions pour entrer au royaume de Dieu, Moi, misérable humain, qui me délivrera ? Qui sait combien ma fin est proche ! Ô mon Dieu bien-aimé, quand donc vais-je mourir ? : les quatre cantates de cette étape du voyage spirituel imaginé par Raphaël Pichon et ses musiciens ne traitent que de la brièveté de notre passage dans cette « vallée de larmes » ou de la crainte de la mort dans l’œuvre de Bach. Mais si la tonalité générale est sombre, Bach veille à ne jamais tomber corps et bien dans la déploration : çà et là, un orgue concertant fabuleux, un contrepoint entêtant du hautbois d’amour, des cordes enjouées ou un cor solaire éclairent l’ensemble comme une bougie dans un tableau de Georges de La Tour.