Présentation
À partir de la nouvelle publication La Famille d’Argenson et les arts (Véronique Meyer, Marie-Luce Pujalte-Fraysse (dir.), Presses Universitaires de Rennes, 2018), les autrices se proposent d’éclairer les liens que cette illustre maison a toujours entretenu avec les arts. Centrales dans les sources d’archives, la passion de Marc-René, marquis de Voyer pour la peinture, celle d’Antoine-René, marquis de Paulmy pour les livres et celle du marquis de Voyer d’Argenson pour l’architecture n’auraient certainement pas connu une telle expansion sans un contexte familial exceptionnel. Des pans entiers et méconnus de leur activité sont ainsi mis en lumière au gré de leurs correspondances inédites, de leurs collections d’estampes, de cartes géographiques, de plans originaux et de partitions musicales jamais étudiés.
Horaires / lieux
Biographies
Thierry Favier, professeur de musicologie à l’Université de Poitiers, est spécialiste de la musique religieuse française des 17e et 18e siècles. Il a publié Le Chant des muses chrétiennes. Cantique spirituel et dévotion en France (1685 – 1715) (Société française de musicologie, 2008), Le Motet à grand choeur (1660 – 1792). Gloria in Gallia Deo (Fayard, 2009). Il s’est également intéressé à la question du plaisir musical et à celle du sublime : À la croisée des arts. Sublime et musique religieuse en Europe (17e – 18e siècles) (Sophie Hache et Thierry Favier (dir.), Classiques Garnier, 2015).
Sophie Guérinot-Nawrocki est conservatrice en chef, cheffe du service communication et conservation de la Bibliothèque de l’Arsenal, responsable du fonds d’estampes. Elle est spécialisée dans l’histoire de France et de l’Europe du Nord à l’Époque moderne, l’histoire du monde diplomatique, de l’information, des représentations et des comportements au 17e siècle, l’histoire du livre, des estampes et des collections. Parmi ses dernières parutions : Contrôler la circulation des hommes et des libelles pendant la Fronde : le rôle du chevalier du guet à Paris, 1648 – 1652 (Territoires et révoltes, Juan Carlos d’Amigo et Paloma Bravo (dir.), EUD, 2017, p. 157 – 175), Les Dynamiques de publication et la diffusion des pamphlets autour de Marie de Médicis en exil, 1631–1642 (Histoire et civilisation du livre, Stéphane Haffemayer, Tadako Ichimaru, Patrick Rebollar, Yann Sordet (dir.), Droz, 2016, p. 343 – 359).
Véronique Meyer, professeure d’histoire de l’art à l’Université de Poitiers, est spécialiste de l’estampe à l’Époque moderne. Ses travaux portent sur les collectionneurs, l’illustration du livre, la gravure originale, la gravure d’interprétation et sur la copie ainsi que sur le portrait. Elle a notamment publié Pour la plus grande gloire du roi, Louis XIV en thèses (2017) et avec la Commission des Travaux historiques de la Ville de Paris L’Illustration des thèses à Paris dans la seconde moitié du 17e siècle. Peintre, graveurs et éditeur (2002) et L’OEuvre gravé de Gilles Rousselet (2004) puis a participé à l’exposition Images du Grand Siècle. L’Estampe française au temps de Louis XIV (1660 – 1715) (Bnf-Getty Research Institute, 2016).
Marie-Luce Pujalte-Fraysse est maîtresse de conférences d’histoire de l’art moderne à l’Université de Poitiers. Ses travaux portent sur le milieu architectural du 18e siècle et les phénomènes de la création à la charnière des périodes moderne et contemporaine. Spécialisée dans le goût à l’antique, sa réception et sa diffusion, elle est l’autrice de plusieurs articles sur ces questions dont : Le Goût à la grecque à Toulouse (Mélanges offerts à Daniel Rabreau, Paris, Nouvelles éditions latines, 2016, p. 139 – 146), Correspondance inédite entre William Chambers et le marquis de Voyer d’Argenson. Regards croisés sur deux figures emblématiques du 18e siècle (La Famille d’Argenson et les arts, Véronique Meyer et Marie-Luce Pujalte-Fraysse (dir.), Rennes, PUR, 2019, p. 169–188).
Anne-Sophie Traineau-Durozoy, archiviste paléographe, docteur en histoire, est conservatrice de bibliothèques. Responsable du service du livre ancien au sein du service commun de la documentation de l’Université de Poitiers depuis 2005, elle s’occupe des archives d’Argenson. Elle a publié des articles sur les fonds dont elle a la responsabilité, en particulier Les Archives d’Argenson : état de la recherche (Revue historique du Centre-Ouest, t. XIII, 2014, p. 127 – 143) ; et a dirigé la publication de catalogues d’expositions et d’actes de journée d’étude ayant eu lieu à l’Université de Poitiers.
