Il était une fois une toute jeune fille nommée Sandra, un rien garçon manqué et la langue bien pendue. Tandis que sa mère va mourir, Sandra croit l’entendre lui demander de ne jamais cesser de penser à elle, afin qu’elle demeure « en vie quelque part ». Déstabilisée, Sandra devient l’esclave d’une effroyable belle-mère, jusqu’à ce qu’une bonne fée déjantée – totalement nulle en magie ! – lui redonne confiance. Puis un soir, au bal…
En choisissant d’évoquer le deuil et l’apprentissage de la vie, Joël Pommerat (Le Petit Chaperon rouge au TAP en 2012) sait faire parler l’enfance dans sa fragilité et sa maturité paradoxales. Il nous fait rire aux éclats autant que pleurer. Sa réécriture du conte est une merveille d’humanité, à voir de 10 à 110 ans.

« Impressionnant, beau, envoûtant, émouvant, très original, magistralement mené et merveilleusement interprété, le conte fascine et bouleverse. Les enfants comme les adultes. » Le Figaro