Jules Lebel, 20 ans, physicalité saccadée, est fan d’AC/DC et de danse, qu’il pratique à l’Institut médico-éducatif de Château-Thierry. Stéphane Imbert, corps délié et aérien, est depuis 40 ans artiste chorégraphique — entre autres pour Odile Duboc. Comment se rencontrer malgré une si grande différence d’âge et de corporéité ? Guidés par les chorégraphes Aëla Labbé et Agathe Pfauwadel, Jules et Stéphane font de leurs contrastes un terrain de jeu branché sur flux alternatifs. Tout y est bienvenu : les fulgurances explosives de Jules, leur goût pour les références cinématographiques, les cabanes graciles de Stéphane, les enlacements tendres et les silences. Un espace complice s’ébauche, tout doux, capable d’absorber les aspérités, comme les fragilités.