Présentation
Solo percutant et ultrasensible
Une danseuse en jogging, tee-shirt ample et chaîne en or, endosse les atours des bad boys de Belfast : le corps bandé, les épaules rentrées, elle tient les murs, colle au bitume, invective le public dans un registre de l’ultra-virilité. Cette tentative d’incorporation des représentations du masculin glisse sur le plateau où elle devient diatribes slamées, gestuelle ralentie, quête d’espoir. Presque en empathie. En 2016, ce solo d’Oona Doherty créait un électrochoc rugueux, propulsant l’énergie brute et peu policée de la rue jusque dans les théâtres. Transmise à une nouvelle interprète, 10 ans plus tard cette pièce emblématique tourne toujours. La rage et le souffle intacts.
Horaires / lieux
Dans les médias
L’Irlandaise de Belfast dont le nom circule de bouche en bouche depuis un an parmi les programmateurs suscite une ardeur magique.
Le Monde